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Bios

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Marie-Cerise Bayle

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Marie-Cerise Bayle baigne dans le spectacle depuis le liquide amniotique. Débutant la musique à l’âge de 4 ans, elle vit sa première parade de rue sous le soleil traître d’Avignon à 5 ans, commence la harpe et le théâtre à 7 ans, joue dans le « Soulier de Satin » mis-en-scène par Philippe Adrien à 8 ans, commence le trapèze à 12 ans. Après le conservatoire de Bordeaux Aquitaine en classe de harpe, et le lycée Montesquieu en classe théâtre, elle suit un cursus de trapéziste à l’école nationale de Châtellerault, à l’école nationale supérieure de Rosny-sous-Bois et enfin au CNAC de Châlons-en-Champagne.

 

Depuis Marie-Cerise joue, cherche, continue à se former et devient peu à peu femme, mère, artiste, citoyenne.

Dans un premier temps, elle s’emploie à parfaire la présence et les techniques de l’interprète qu’elle est. Le mouvement (danse et body mind centering avec Florence Augendre, yoga avec Rita Poelvoorde, formation en kinésiologie à l’institut belge de kinésiologie), le jeu (clown et bouffon avec Alain Gautré, Caroline Aubin, Joël Roth, théâtre avec Matthieu Benayoune) et la voix (Alain Aloual Dumazel). Depuis 2003, elle participe à 20 créations (de danse, théâtre, cirque, spectacle équestre) en tant qu’interprète, et/ou auteur, en rue, sous chapiteau, en salle.

 

En 2011, Cerise cofonde le Théâtre du Laid Cru avec Julien Stephan. Ils se consacrent à la codirection des projets artistiques de la compagnie. Cette dernière devient leur terrain de jeu, d’exploration de leurs folies et l’endroit où partager avec le public leurs coups de sang. La question centrale est toujours de trouver la forme qui reliera ces folies au public. Parallèlement aux activités de la compagnie, ils sommes amenés à écrire, mettre en scène et jouer pour et avec d’autres artistes.

 

En 2021, Marie-Cerise suit un master en Mise-en-Scène avec Barouf afin de rassembler et d’approfondir ses compétences. La suite reste à inventer.

 

Elle pourrait se définir comme suit : « De genre féminin, se posant toute sorte de questions sur les codes communs, les communiant avec d'autres (collaborateurs et spectateurs) en faisant des spectacles pour tenter des esquisses d'émancipations individuelles et collectives. »

Ou encore : « organisation collective comprenant un réseau neurologique de pointe, organique pluridisciplinaire, sanguine vive et alerte, tissulaire de tous genres et de toutes qualités, structurée par une ossature solide et mobile, le tout rassemblé dans un maillage de peau beige et souple. Aimant les Nous. Aimant inverser les points de vue et l'ordre des choses afin de créer une vision complexe et multiple des éléments qui Nous entourent. »

Julien Stéphan

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Après une carrière ratée en tant qu’entraineur de football professionnel, c’est tout à fait par hasard que Julien Stéphan, entame son bain artistique par le théâtre de marionnettes dans les années 2000. Il se forme à la manipulation sur le tas, au sein d’Espace Marionnettes et de la Cie La Case, goûtant au public et au théâtre de rue.

Il décide alors de transformer ce tas en véritable plongeoir vers le monde du spectacle vivant, qui va devenir pour lui un généreux océan de rencontres et de création.

 

Attiré par la pluri-disciplinarité, il remarque une parenté certaine entre marionnettes et clowns, le manipulateur étant pour les unes à l’extérieur, et pour les autres à l’intérieur. Comédien, auteur, metteur-en-scène et pédagogue, Julien Stéphan déploie depuis ses nageoires dans les registres du théâtre physique : clown, bouffon et burlesque.

Formé au jeu auprès de Paul-André Sagel, Norman Taylor, Norbert Aboudarham, Joël Roth, Claire Heggen et Alain Gautré, c’est avec ce dernier qu’il trempe les pieds dans l’écriture et la dramaturgie. Le poussant chaque matin dans « la piscine de son inconscient », Alain Gautré ouvre les yeux de l’homme, flatte la folie du comédien, et fait naître l’auteur metteur-en-scène exigent et passionné que devient Julien petit à petit.

 

Avec plusieurs créations de compagnies (Cie du Doux Bidule, Cie L’Ouïe et les Autres) et différents projets et collaborations artistiques à son actif (LëoN l’autre réveillon, Brigades d’Interventions Poétiques, mises en scènes de livres jeunesse), il cherche en permanence (même en galerie commerciale) à donner chair et consistance à ses personnages et à son jeu intuitif.

 

En 2011, il co-fonde avec Marie-Cerise Bayle le Théâtre du Laid Cru, machine à jouer protéiforme, pour la rue et les théâtres. Ce duo de créateurs complémentaires peaufine depuis un langage commun, accordant toujours une grande importance au sens et à l’engagement, à la beauté et à la folie.

Au même moment, il rencontre le spectacle équestre et plusieurs compagnies (Arès, Durandal, Pégase Prod, Cie Diego ‘nCo), pour lesquelles depuis il écrit, forme, met en scène et joue. Ces spectacles souvent teintés d’Histoire, de combat et cascades, de dressage, l’amènent à partager la piste avec de nouveaux partenaires que sont les chevaux et leurs cavaliers.

 

Toutes ces expériences de mise-en-scène l’entrainent également à se faire la main en montage sonore, en création lumière et en graphisme, à l’accompagnement d’autres artistes en tant que regard extérieur et dramaturge, et à la transmission pédagogique de ses savoirs à autrui, adultes et enfants.

 

Julien Stéphan n’invente rien. Mais il regarde, écoute et sent, il capte les gens et les enregistre. Caressant son imaginaire foisonnant, il regarde tout ce Beau Monde et ses histoires séculaires, en montre les abysses et les gouffres, les travers et les beautés, sans peur, et toujours avec Amour du rire, et du public.

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